Ange rebelle

Ange rebelle

2001  // Remasterisé

Réédition et remastering comportant entre autres: «Taxi Driver», «Le temps de vivre», «Ronde de nuit», etc. Grande liberté d’expression et prise de risque maximum.

1 Mix 3:41

Enfin tout seul dans le studio
Devant un compresseur micro
Je vais mixer mon trnt'trois tours
Dans le génie et dans l'amour

Sur la console de mixage
Y a tous les trucs pour le trucage
Un correcteur paramétrique
Un séquenceur polyphonique

On est allé enregistrer
À Kingston Chicago L.A
Avec tous les plus grands artistes
Sur une bande à trois cents pistes

Des cordes un tuba pas triste
Des cuivres et quatre pianistes
Des jolies filles etcetera
Et bien entendu il y a moi moi moi

Je prends mon pied sur la console
Quand j'ai le blues je me console
J'mix' j'fix' j'colle
Je prends mon pied and its ok

Et n'en déplaise
À l'académie franglaise
Et n'en déplaise

Allons voir sur la piste huit
C'est le batteur qui fait le beat
Maintenant sur la psite six
On ajoute un trompettiste
Et si je mets la piste trois
C'est Chantal et sa jolie voix
Dodo métro bistrot
Bistrot métro dodo
C'était Chantal qui chante pas mal
Mais pourquoi est-ce que t'as voulu
Que j'enregistre toute nue
Ça donne un frisson à ta voix
Et aussi des idées à moi
Dodo métro bis...c'est trop
Allons à la piste deux cents
Pour écouter les violons
C'est super du Alban Berg
À tout ça je mixe ma voix
Dodo métro bistrot
Quelle chaleur dans ces studios
Ajoutons la piste deux cents
Pour les applaudissements

Mes producteurs vont bien flipper
Evidemment c'est eux qui paient
Ils pigent que dalle dans la musique
Pour eux ça ne rime qu'avec frica
Ces mecs ne sont que des ringards
Qui ne parlent que de dollars
Ils croient que je suis une machine
À fabriquer des ever-green
Et n'en déplaise
À l'académie franglaise
Et n'en déplaise
Où je serai élu bien entendu
Une petite pause pour aller au wc

Refermer
2 Le flux et le reflux j'mélange 5:56

Assis sur un rocher, légèrement désespéré, les pieds dans l'eau je regarde la mer. Je dis légèrement désespéré parc'qu'au fond de moi, tout au fond, je suis bercé par le double sentiment de comprendre et de ne rien comprendre du tout. les éternelles questions remontent à la surface comme les bulles d'oxygène du plongeur solitaire qui éclatent dans un quelconque ploc et disparaissent sans laisser de traces. Tout se bouscule dans ma tête, les mots jaillissent plus vite que la lumière, épris de liberté ils s'envolent comme des oiseaux sauvages. J'ai perdu la clé de ma cage. Je ne peux plus sortir donc je ne peux plus rentrer, c'est clair ? La création prend sa source dans le chaos, l'invention dans le désordre et pourtant je passe mon temps à mettre de l'ordre dans mes idées, je gomme l'imperfection et c'est l'imperfection qui m'attire idem pour ton visage ma petite chérie. Seul face à la mer je me nettoie l'intérieur.

Je suis en équilibre entre flux et le reflux
La lumière et l'obscurité
L'enfance et la mort
Le bien et le mal
L'être humain et l'animal

Seul, enfin pas tout à fait seul puisque je suis avec moi-même. Nous sommes en équilibre entre toi et moi, ton ventre et mon ventre, ta faim et ma soif, ta liberté et ma liberté, ton Dieu et mon diable, ta violence et ma tendresse, tes rires et mes larmes, tes souvenirs et mes souvenirs de l'herbe mouillée, du café le matin, Tintin et Milou, le sourire de ma mère, nous deux sur la trottinette, tartine au miel pomme pour la récré.
Rébellion, fugue, premiers baisers, l'odeur de l'autre, l'odeur du contraire, la sève qui monte qui monte, premiers espoirs, désespoir, des espoirs, désespoir. Claire de lune sur ta peau, nuits blanches caresses chaleur, nuits blanches caresses chaleur. Ta bouche avec des dents dedans.

Le parfum de tes hanches, tes lèvres salées, l'eau de tes yeux, au fil de l'eau, au fil de l'eau, au fil de l'eau. Jeanne, Rachel, Sylvie, Barbara, rendez-vous manqués, mémoire embuée, solitude envisagée, suicide rêvé, gourou écarté. Lait de chèvre et petites graines trois jours et puis la page blanche, le vide...

Le plein s'il vous plaît de kérosène pour m'emmener sur cette île où je flippe au bout de trois jours par manque de l'autre. L'autre que je ne peux plus blairer. Partir, rester, reprendre, donner son sens à sa vie, son sens à sa mort. Son sens à sa vie, son sens à sa mort.

J'mélange j'm'élange tout j'mélange j'deviens fou
J'vois plus clair j'vois plus clair du tout
J'vois plus clair tout est à l'envers
Devant derrière au fond en l'air
L'enfance l'hiver la mort ma mère

J'mélange j'mélange tout j'mélange j'deviens fou
J'vois plus rien j'vois plus rien du tout
J'vois plus rien c'est bouché partout
Devant derrière au fond en l'air
Partir en mer vers la lumière

Refermer
3 Ronde nuit 5:53

Les rayons mal éteints tout bleu sur le pavé
S'étalent comm'le chagrin des trottoirs bétonnés
Près des cinés pornos ça ondule de la fesse
Il y a de vieux travelos qui fardent leurs détresses
En mini robes plastics en collants émaillés
Ders filles belles et tragiques tissent leurs toiles d'araignée

Pour un yes pour un no tu entends du reggae
Qui passe à la radio gaiement désespéré
Y'a des Yankees perdus dans les sables du temps
De vieux enfants barbus qui sourient en sniffant
Y'a des parents blessés cassés comm'du bois sec
Qui pleurent sur le passé acides de leurs échecs

La nuit tous les robots
Ont des yeux de saphir
La myopie a bon dos
Chacun son nu chacun son nu
Chacun son numéro

Y'a des sadiques en cuir qui trouvent bien marrant
De détruire de rougir de fair'gicler le sang
Plus de nom plus de race les rockers de la nuit
En blousons à grimaces et en baskets flapies
Traînent comm'des reptiles leurs comédies humaines
Chargées comm'une pile d'uranium et de haine
Les mains tachées de fric le cœur climatisé
Il y a des messieurs chics avec des vestes croisées
Rictus borsalino caméra de la gloire
Ils fument des cigares gros en limousines noires
Y' a des statues de sel qui bougent à l'horizon
Les criminels réels ne sont pas en prison

Refrain

Autour de moi les gens errent comme des vampires
Ils se montrent les dents en guise de sourires
À chaque coin de rue les flics sont aux aguets
Ils ont les doigts tendus comme des pistolets
Y'a du faux léopard du vrai tyran d'Iran
Y'a du vrai salopard qui se prend pour Tarzan
Y'a des chiens malades des bonheurs éventrés
Qui chantent au hit-parade la sal'té d'exister
Y'a à la dérive des clodos sans sommeil
Qui se rincent les gencives aux goulots des bouteilles
Y' a l'paradis qui ne va plus très fort
En congé maladie il ne sort plus dehors

Refrain

Refermer
4 Si tu savais… 4:54

Si tu savais comme ça fait mal
Comme ça fait mal comme ça fait mal
Si tu savais comme ça fait mal
Comme ça fait mal comme ça fait mal
Comme c'est dur ces quatre murs
À qui je parle à qui je parle
Si tu savais comme ça fait mal
Comme ça fait mal comme ça fait mal
Si tu savais comme ça fait mal
Comme ça fait mal comme ça fait mal
La solitude de cette chambre
Aux habitudes de passé tendre

Si tu savais...
Passé de l'aube aux nuits d'angoisse
Et du soleil aux jours de glace
Si tu savais...
Dans mon passé au fond des draps
De te chercher où tu n'es pas

Si tu savais comme ça fait mal si mal trop mal
De n'être plus qu'un souvenir
De s'accrocher à une étoile
Alors que le jour va venir
Si tu savais comme ça fait mal
D'mourir d'mourir alors que l'on peut vivre

Si tu savais...
De plus savoir sur quel rivage
Poser son cœur et ses bagages
Si tu savais...
De plus savoir tout seul dans l'noir
Si t'es encore vivant ou mort

Si tu savais...
De n'pas vouloir de n'pas pouvoir
Se résigner alors qu'on saigne
Si tu savais...
D'y avoir cru d'y croire encore
D'aimer encore jusqu'à la mort

Si tu savais comme ça fait mal si mal trop mal
De n'être pus qu'un souvenir
De s'accrocher à une étoile
Alors que le jour va venir
Si tu savais comme ça fait mal
D'mourir d'mourir
Alors que l'on peut vivre

Refermer
5 Mon univers 4:55

Je glisse sur l'avenue
Arc-en-ciel humide
J'attrape le dernier bus
C'est une habitude
Je tangue sur des sourires
Éternel refrain
Je quitte trop tôt ce bal
C'est une certitude

La nuit cent fois renouvl'ée
La nuit s'en va se coucher
Carnaval à court d'euphorie
Carrousel en plein asphyxie
Je respire enfin l'air de la mer

Je vois de tout là-haut
La ville au réveil
Je pense à d'autres femmes
En pleine altitude
Je vole en amateur
Cerf-volant agile
Je sens des vibrations
D'autres amplitudes

Matinales détresses parfumées
Animal blessé fatigué
Je respire enfin l'air de la mer

J'attends le crépuscule
Au coin d'une étoile
Je craque pour la nuit
C'est une habitude
J'allonge mon corps de fauve
En fermant les yeux
Je vibre comme un enfant
C'est une certitude

La nuit cent fois renouv'lée
La nuit s'en va se coucher
Matinales au fond du tripot
Vertical j'attends le ko
Je retrouve enfin mon univers
Je retrouve enfin mon univers

Refermer
6 Ange rebelle 8:54

Sur la terre en rebelle
Tu veux faire c'que tu veux
Tu veux passer le ciel
Aux tamis de tes vœux
Tu veux des routes neuves
Des nymphes des sunlights
Sentir comme des preuves
La vie en faux contact

Le temps et la vitesse t'accaparent
Le temps et la vitesse t'accaparent
Ange ange rebelle t'es fou
Ange ange rebelle t'es fou

De galères en galères
Tu t'ramasses chaque jour
Les canards sont plein d'guerre
Tu n'crois plus à l'amour
Tu te dis que sur terre
Faut ramasser des sommes
Être un homme d'affaire
Plus qu'une affaire d'homme

Le temps et la vitesse t'accaparent
Le temps et la vitesse t'accaparent
Ange ange rebelle t'es fou
Ange ange rebelle t'es fou

Cette vie que tu vis
N'est que la dent de lait
Du pays infini que le ciel
Nous promet

T'en a marre des montagnes
Qu'il faut toujours grimper
Cette vie de cocagne
Pour atteindre des sommets
Les sorciers décadents
Disent qu'il faut voir pour croire
Et si tout simplement
Il fallait croire pour voir

Sous de fausses lumières
Pour de fausses couleurs
Tu oublies ton repaire
L'étrange soleil des cœurs
Sous une peau de bête
Perfecto de mépris
Noir derrière tes lunettes
Tu ne vois plus la vie

Refermer
7 D'abord 4:24

D'abord tu sors d'un ventre chaud
D'une femme infiniment lasse
Comme un poisson qu'on sort de l'eau
Tu n'y mets jamais trop de grâce

D'abord tu reçois des caresses
Des regards toujours pleins de rires
On te nourrit d'unique tendresse
L'amour est roi dans ton empire

Oh ! toi ma mère Oh ! toi ma sœur
Oh ! toi mon père Oh ! toi mon frère
Le temps qui passe me fait pas peur
C'est le manque d'amour sur la terre

D'abord tu chantes comme les oiseaux
Tu ris tu voles et puis tu danses
Comme dans les yeux des orientaux
L'espoir est là il est immense

D'abord tu ouvres grand tes bras
Au premier amour tu chavires
Tu crois qu'tu l'aimes mais tu l'aimes pas
Tout doucement tu la déchires

Oh ! toi ma femme toi ma lueur
Oh ! toi mon arbre ma lumière
Le temps qui passe me fait pas peur
C'est le manque d'amour sur la terre

D'abord tu luttes et tu combats
Tu sens que tout pourrait se faire
Tu vomis ceux qui baissent les bras
Tu veux agir et pas te taire

D'abord la colère gronde en toi
Tu sens que le feu te ronge
Et puis tu acceptes les lois
Ton dos se courbe et tu t'allonges

Oh ! vous mes frères de couleur
Vous qui souffrez tant de misère
Le temps qui passe me fait pas peur
C'est le manque d'amour sur la terre

D'abord elle rôde comme les chiens
Lorsque la nuit se fait plus tendre
Elle te fredonne demain demain
Elle est en toi elle va te prendre

D'abord tu trembles tu voudrais voir
Derrière la nuit avant l'enfance
Alors dans la douceur du soir
Elle te dit oui la délivrance

Oh ! toi ma mère Oh ! toi ma sœur
Oh ! toi mon père Oh ! toi mon frère
C'est pas la mort qui me fait peur
C'est le manque d'amour sur la terre

Refermer
8 Taxi driver 4:29

Le ciel est bas l'amour est loin
Je tends les bras dans le besoin
Le jour s'éveille sans illusion
Dans un sommeil de pharaon
Mes cigarettes blondes se consument
Mais dans ma tête rien ne s'allume
Je cherche en vain à exister
Un quotidien à inventer

J'sais pas quelle direction faut prendre
Taxi driver où dois-je descendre
J'sais pas quelle direction faut prendre
Taxi driver où dois-je descendre où dois-je descendre

Organisée par le destin
La vie blessée va son chemin
Les gens s'en vont les gens se traînent
Vers leurs fonctions leurs poids leurs chaînes
Je tourne en rond j'en ai plein l'dos
De vomir mon Eldorado
Je suis perdu j'ignore comment
Parmi les rues aimer les gens

Refrain

J'ai des caresses au bout des doigts
J'ai des baisers au bout des lèvres
J'ignore pourquoi j'ignore pour qui
Mon cœur fou bat pourquoi je vis
Gentil chauffeur ça ne pas
Taxi driver conduisez-moi
Dans nouvel espace-temps
Plein de soleils follement vivants

Refermer
9 O Se(x)cours 4:20

O sexe O sexe cours
O sexe O sexe cours
O sexe O sexe O sexe O sexe O sexe O sexe cours
O sexe O sexe cours
Tout nu au fond d'la cour
O sexe O sexe cours
J'sais plus c'que c'est qu'l'amour
Sos sos sos est-ce le sexe ?
Comme me disait une copine
Ça interroge sur la relation

Ancien gauchiste solitaire
Cherche pucelle sans scrupule
Tendances encore confuses attends grosse
Indépendante financièrement
Ni moche ni belle forcément tourmentée
S'accommoderait de n'importe quoi
Beau p'tit mec cherche p'tit bout d'femme
Pour allonger la sauce
Taches de rousseur en pagaille
Cherchent tamis pour les compter en coeur

Alors complètement désabusés
Tous les vieux copains du quartier
Qui pleurent le soir sur le palier
Cherchant maman pour les bercer
On s'est mis à chanter
O sexe...

Esthète polymorphe
Savourerait désabusée acrylique
Ayatollah du youpala
Prendrait déracinée en amazone
Funambule du baldaquin
Séduirait jongleuse experte
Laisse tomber tes vitamines
J'marche à l'exocet
Tapis volant en rade
Cherche gazoline pour rentrer au pays

Alors complètement désabusés
Tous les vieux copains du quartier
Qui pleurent le soir sur le palier
Cherchant maman pour les bercer
On s'est mis à chanter
O sexe...

Refermer
10 Le Temps de vivre 3:20

Enregistrement avec rage d'un très beau texte de Chantal Pelletier. Cette chanson est née dans une voiture alors que nous étions prisonniers dans un gigantesque embouteillage à l'entrée de Paris.

--

Harcelé harcelé
Epuisé par le vacarme des alarmes
Epuisé épuisé
Voiture voiture voiture voiture voiture
Tu m'embouteilles
J'ai peur j'ai peur
Du soleil du soleil
Il me manque du soleil
Claustrophobie du ciel ciel
Claustrophobie du ciel ciel
Tous mes amis c'est du vent vent
C'est que du vent que du vent que du vent vent
Je fuis Paris je m'endors au volant
J'attends que ça passe
Depuis tellement longtemps
J'attend que ça passe
depuis tellement longtemps temps
J'ai plus le temps j'ai plus le temps
J'ai plus le temps de vivre

Essoufflé essoufflé
Epuisé par le pareil du travail
Epuisé épuisé
Fatigue fatigue fatigue fatigue fatigue
Tu me fatigues
J'étouffe j'étouffe
Tout le temps tout le temps
Il me manque tout le temps
Claustrophobie du temps temps
Claustrophobie du temps temps
Je perds mon temps pour d'l'argent gens
C'est pour l'argent pour l'argent pour l'argent gens
J'attends que ça passe ça dure trop longtemps
J'attends que ça passe ça dure trop longtemps
J'ai plus le temps j'ai plus le temps
J'ai plus le temps de vivre

Bousculé bousculé
Epuisé par les mirages des images
Epuisé épuisé
Télé télé télé télé télé
Tu m'exaspères
Je craque je craque
Sentiments sentiments
J'ai plus de sentiments
Claustrophobie d'enfant-fant
Claustrophobie d'enfant-fant
J'ai plus envie de toi tant pis
J'ai plus envie de toi tant pis
J'ai pus de raisons de vivre
Que le vie que la vie vie
J'attends que ça passe
Il faudra plus longtemps temps

J'ai plus le temps j'ai plus le temps
J'ai plus te temps de vivre
J'ai plus le temps j'ai plus le temps
J'ai plus le temps de vivre
Je cours du temps je cours d'argent
Je cours du temps je cours d'argent
T'as pas cent balles t'as pas cent balles
T'as pas cent balles t'as pas cent balles tout l'temps

Refermer
11 Slow 4:45

Slow slow
Serre-moi fort j'ai besoin d'ta peau
Slow slow
Besoin d'arrêter l'numéro
Slow slow
Fatigué du métro boulot
Slow slow
J'voudrais plus qu'on s'déchire
J'voudrais plus ne sentir
Que ta peau
Ta peau contre ma peau...ésie

Toi
Plus l'envie de séduire
Tout le temps comme avant
Moi
Plus la force d'éblouir
Tous les gens comme avant

Serre-moi très fort encore plus fort
Pour unir l'amour à la mort

Slow slow
Arrêtons tous nos numéros
Slow slow
Mettons nos pendules à zéro
Slow slow
On est des hommes pas des robots
Slow slow
J'voudrais plus qu'on s'déchire
J'voudrais plus ne sentir
Que ta peau
Ta peau contre ma peau...ésie

Toi
N'aie plus peur de déplaire
De vieillir au contraire
Moi
Qui te vois tous les jours
Tout défaire tout refaire
L'accord majeur l'accord mineur
Unissons l'amour à la mort

Serre-moi très fort encore plus fort
Pour unir l'amour à la mort
Serre-moi très fort encore plus fort
Unissons l'amour à la mort

Refermer
12 Super mix 4:30

Toujours tout seul dans le studio
Devant mon compresseur micro
Mon correcteur paramétrique
Mon correcteur polyphonique

Je suis au sixième pots d'café
Et l'air est rempli de fumée
Les conditions sont idéales
Pour mixer un succès mondial

Je vais construire mon personnage
Sur la console de mixage
Y'a mille boutons sur la machine
Mais la moitié c'est pour la frime

Le téléphone téléphone est débranché
Les portes sont fermées à clé
Le frigo-go est rempli de bières
Je vais rentrer dans la matière

Je prends mon pied sur la console
Quand j'ai le blues je me console
J'mixe j'fixe j'colle
J'prends mon pied and it's ok

Et n'en déplaise
À l'académie franglaise
Et n'en déplaise

Ça me rappelle que sur la treize
On a planqué un cor anglaise
Un p'tit tour sur la piste trente
Pour voir ce que le moog invente
Retournons sur la piste trois
Enfin nous n'attendons que ça

Dodo métro oh ! oh !
Qu'est-ce que t'as dans le cerveau
Toujours Chantal toujours pas mal
Tu parles de moi ou de ma voix ?
Mais tous les deux mon p'tit chat
Passons à la piste deux cents
Pour tâter un autre instrument
Do métro pardon
J'me trompe de bouton
Est-ce que je peux me r'habiller ?
On a pas encore terminé mon p'tit chat

T'es superbe du blé en herbe
On y va je mixe ta voix
Dodo métro studio
Frotter contre ta peau
Caresser le micro
C'est phalo mais c'est beau

Encore encore dix jours de caféine
Et j'aurais fait mon ever green
Mon produc'ducteur va l'écouter
Avec sa min' de déterré

Mais laissez-moi vous expliquer
Que dans le jargon du métier
Un ever green fait un green back
Qui se transforme en Cadillac

Et n'en déplaise
À l'académie franglaise
Et n'en déplaise...

Refermer